Agostino UE4 5ème cours 07/03/08
Sommaire
L’histoire contemporaine, ses champs, ses limites
Qu'est-ce que l'histoire contemporaine?
Le terme « histoire contemporain » est récent et s’impose entre les années 1830-1880 par les historiens. On prend la décision de faire commencer l’histoire contemporaine à la Révolution. Cette décision est prise par l’Ecole historique française. Un contemporain est celui qui vit en même temps que.
Le choix politique est logique car certains avaient connu la Révolution ou connaissaient les participants. Il y a donc un témoignage direct. Chateaubriand, Stendhal, sont marqués par la Révolution et l’Empire.
Il y a donc quatre périodes, bornées symboliquement :
- l’histoire ancienne : passage de la protohistoire à l’histoire avec l’invention de l’écriture. Elle se termine en 476 avec la fin de Rome.
- L’histoire médiévale : de 476 à 1453 (chute de Constantinople) ou 1492 (découverte de l’Amérique). 1492 est aussi la prise de grenade et la fin de la Reconquista. La synergie des deux entraîne le début de la civilisation nationale, du capitalisme.
- L’histoire moderne : moderne par rapport au Moyen age. C’est l’Etat-nation, la réforme, la naissance du numéraire capitaliste qui entraîne la Révolution industrielle.
- L’histoire contemporaine : il y des débats que la date de début. La date la plus courante est 1789. Les modernistes parlent de 1800, 1830 ou 1880. On peut se poser la question de l’avancée de la contemporanéité.
Tout est histoire puisque le passé est histoire. « Rien ne peut empêcher que ce qui a été a été. », nous dit le philosophe Vladimir Jankélévitch.
Pendant longtemps, les programmes d’histoire des lycées d’arrêtaient tôt :
- Dans les années 1960, on s’arrêtait en 1945.
- Dans les années 1980 c’est l’histoire du temps présent avec l’Institut d’histoire du temps présent.
Les autres sciences humaines considéraient que les événements de moins de cinquante ans n’étaient pas de l’histoire mais d’avantage de la politique, de la sociologie et de la géographie.
Le danger de l’histoire du temps présent est le journalisme. L’histoire doit recouper le sources journalistiques, replacer les événements dans leur contexte et leur continuité.
En ancienne, il y a peu d’études des autres continents. En histoire médiévale, il y a une différence avec la Chine et l’Islam. Il y a aussi de nouvelles césures : au Véme-VIIIéme siècle, c’est l’Antiquité tardive.
Il y a un lien entre l’histoire et la nation : chaque pays a une vision du moment où il entre dans une période. Pour beaucoup de pays, la Révolution française, n’est pas le point de départ de l’histoire contemporaine. En Espagne, elle commence en 1808 avec les guerres d’indépendance contre Napoléon. En Italie, elle commence en 1860 avec l’unification. En Allemagne, la question est différente car ça a beaucoup changé. Pour les pays colonisés, l’entrée dans l’histoire contemporaine est-elle marquée par l’arrivée ou le départ des colons ? Aux Etats-Unis, s’agit-il de l’Indépendance ou de la Guerre de Sécession.
Texte de Croce : L’historiographie est délaissée en France, ce qui est différent en Espagne ou en Italie. La politique a de plus en plus d’importance en France. L’histoire contemporaine au Vème siècle. Il faut aboutir à une narration. Si on a pas d’intérêt pour un sujet, on est dans l’art pour l’art.
La mémoire
Voir Nora.
La mémoire est un patrimoine, une transmission. Quand il n’y a plus de transmission, il y a une plongée dans les archives.
Qu’est-ce que la mémoire ? C’est la base de l’intelligence et de la vie. La mémoire est capitale pour l’homme comme pour la société. « Mémoire » vient de mnemon, qui se souvient et de memoria en latin, « se souvenir de », « avoir présent à l’esprit ». La mondialisation provoque une perte d’identité qui entraîne une commémoration.
Dans la mémoire se trouve l’aspect religieux, mémorial juif et chrétien, ce qui a pour conséquence une actualisation du passé (par le rituel liturgique).
Le repas eucharistique, pascal actualise par le rituel et le souvenir de la crucifixion. « Faites ceci en mémoire de moi. »
Le lieu de mémoire est une unité significative qui est un élément symbolique d’une communauté. Le panthéon en France, l’Eglise sainte-Croix à Florence, le Panthéon d’Agrippa.
Qu’est-ce que le passage de la mémoire à l’histoire ? C’est la nécessité de se souvenir de ce qui s’est passé par la Shoah en ce moment en France. Au départ, pas de réclamation. Uniquement à l’apparition des thèses révisionnistes. L’histoire orale avec la nécessité de voir qui on interroge. L’histoire mémorielle doit se méfier des stéréotypes.
Les sources de l’histoire contemporaine.
Il y a beaucoup de sources mais pas forcément mieux informées. Pour l’Antiquité, beaucoup de sources ont disparu. Les archives sont de mieux en mieux conservées, systématiquement depuis XVIème siècle. Au XIXème siècle c’est le culte de l’archive avec les monographies, les chroniques, les archives nationales, municipales, départementales, les journaux. Les sources nouvelles.
Sommaire
L’histoire contemporaine, ses champs, ses limites
Qu'est-ce que l'histoire contemporaine?
Le terme « histoire contemporain » est récent et s’impose entre les années 1830-1880 par les historiens. On prend la décision de faire commencer l’histoire contemporaine à la Révolution. Cette décision est prise par l’Ecole historique française. Un contemporain est celui qui vit en même temps que.
Le choix politique est logique car certains avaient connu la Révolution ou connaissaient les participants. Il y a donc un témoignage direct. Chateaubriand, Stendhal, sont marqués par la Révolution et l’Empire.
Il y a donc quatre périodes, bornées symboliquement :
- l’histoire ancienne : passage de la protohistoire à l’histoire avec l’invention de l’écriture. Elle se termine en 476 avec la fin de Rome.
- L’histoire médiévale : de 476 à 1453 (chute de Constantinople) ou 1492 (découverte de l’Amérique). 1492 est aussi la prise de grenade et la fin de la Reconquista. La synergie des deux entraîne le début de la civilisation nationale, du capitalisme.
- L’histoire moderne : moderne par rapport au Moyen age. C’est l’Etat-nation, la réforme, la naissance du numéraire capitaliste qui entraîne la Révolution industrielle.
- L’histoire contemporaine : il y des débats que la date de début. La date la plus courante est 1789. Les modernistes parlent de 1800, 1830 ou 1880. On peut se poser la question de l’avancée de la contemporanéité.
Tout est histoire puisque le passé est histoire. « Rien ne peut empêcher que ce qui a été a été. », nous dit le philosophe Vladimir Jankélévitch.
Pendant longtemps, les programmes d’histoire des lycées d’arrêtaient tôt :
- Dans les années 1960, on s’arrêtait en 1945.
- Dans les années 1980 c’est l’histoire du temps présent avec l’Institut d’histoire du temps présent.
Les autres sciences humaines considéraient que les événements de moins de cinquante ans n’étaient pas de l’histoire mais d’avantage de la politique, de la sociologie et de la géographie.
Le danger de l’histoire du temps présent est le journalisme. L’histoire doit recouper le sources journalistiques, replacer les événements dans leur contexte et leur continuité.
En ancienne, il y a peu d’études des autres continents. En histoire médiévale, il y a une différence avec la Chine et l’Islam. Il y a aussi de nouvelles césures : au Véme-VIIIéme siècle, c’est l’Antiquité tardive.
Il y a un lien entre l’histoire et la nation : chaque pays a une vision du moment où il entre dans une période. Pour beaucoup de pays, la Révolution française, n’est pas le point de départ de l’histoire contemporaine. En Espagne, elle commence en 1808 avec les guerres d’indépendance contre Napoléon. En Italie, elle commence en 1860 avec l’unification. En Allemagne, la question est différente car ça a beaucoup changé. Pour les pays colonisés, l’entrée dans l’histoire contemporaine est-elle marquée par l’arrivée ou le départ des colons ? Aux Etats-Unis, s’agit-il de l’Indépendance ou de la Guerre de Sécession.
Texte de Croce : L’historiographie est délaissée en France, ce qui est différent en Espagne ou en Italie. La politique a de plus en plus d’importance en France. L’histoire contemporaine au Vème siècle. Il faut aboutir à une narration. Si on a pas d’intérêt pour un sujet, on est dans l’art pour l’art.
La mémoire
Voir Nora.
La mémoire est un patrimoine, une transmission. Quand il n’y a plus de transmission, il y a une plongée dans les archives.
Qu’est-ce que la mémoire ? C’est la base de l’intelligence et de la vie. La mémoire est capitale pour l’homme comme pour la société. « Mémoire » vient de mnemon, qui se souvient et de memoria en latin, « se souvenir de », « avoir présent à l’esprit ». La mondialisation provoque une perte d’identité qui entraîne une commémoration.
Dans la mémoire se trouve l’aspect religieux, mémorial juif et chrétien, ce qui a pour conséquence une actualisation du passé (par le rituel liturgique).
Le repas eucharistique, pascal actualise par le rituel et le souvenir de la crucifixion. « Faites ceci en mémoire de moi. »
Le lieu de mémoire est une unité significative qui est un élément symbolique d’une communauté. Le panthéon en France, l’Eglise sainte-Croix à Florence, le Panthéon d’Agrippa.
Qu’est-ce que le passage de la mémoire à l’histoire ? C’est la nécessité de se souvenir de ce qui s’est passé par la Shoah en ce moment en France. Au départ, pas de réclamation. Uniquement à l’apparition des thèses révisionnistes. L’histoire orale avec la nécessité de voir qui on interroge. L’histoire mémorielle doit se méfier des stéréotypes.
Les sources de l’histoire contemporaine.
Il y a beaucoup de sources mais pas forcément mieux informées. Pour l’Antiquité, beaucoup de sources ont disparu. Les archives sont de mieux en mieux conservées, systématiquement depuis XVIème siècle. Au XIXème siècle c’est le culte de l’archive avec les monographies, les chroniques, les archives nationales, municipales, départementales, les journaux. Les sources nouvelles.