Lacour BxIV M1 4ème cours 13/03/07
Sommaire
Institutions et Evolution
I L’intérêt des institutions
Qu’est ce qui nous conduit à nous interroger sur les institutions ? L’économie institutionnaliste (depuis 10 ans avec Douglas North), évolutionniste, (opposée à l’économie évolutionnaire). Pourquoi a t-on besoin d’institutions ? A-t-on besoin d’institutions pour changer les sociétés, pourquoi certains systèmes sont stables et pourquoi ailleurs il y a des crises ? Peut-on définir des institutions efficaces qui portent le changement ? pourquoi y a-t-il des entrepreneurs à certains endroits et pas ailleurs ? Pourquoi les systèmes se transforment ?
Le problème du besoin des institutions_ plusieurs commentaires
La question de la rationalité et de la subjectivité
Deux courants:
- Les comportements des hommes doivent nécessairement pouvoir s’expliquer par la rationalité : courant de la praxéologie : c’est la conviction que les comportements peuvent s’expliquer par 5 principes(âge, sexe, appartenance religieuse). L’individu est plus rationnel qu’il n’y paraît. Il n’y a pas de construction scientifique sans effort de rationaliser or les sciences économiques ont la prétention d’être des sciences.
- La dimension subjective, admettre que les individus ont des comportements qui pour l’analyse scientifique sont idiots mais qui produisent certaines formes de rationalité. La subjectivité suppose qu’il y ait une norme, un modèle implicite, la logique de l’optimisation ; c’est l’équilibre mais, la dimension évolutionniste consiste à dire qu’un équilibre c’est fragile et ce n’est pas la fin en soi. Une solution d’équilibre ne conduit pas forcément à l’efficacité. Une société primitive au sens de Lévi-Strauss c’est une société d’équilibre. De même, la rationalité holiste (celle d’un groupe) explique les comportements fondamentaux (peur, sentiment de puissance, sentiment particulier de la justice)=> question économique : comment articuler cette subjectivité ?
Les institutions
La famille (peut importe que ce soit la même qu’au XIXe siècle ou qu’elle soit mononucléaire), l’université et ses règles, ses rites, ses aberrations.
- 1° extrême :Dans le modèle néoclassique, pas d’institutions, (hormis peut être la main invisible. Les institutions, sont ailleurs on en a pas besoin (Akerlof).
La firme est un lieu mythique où l’on tente la combinaison optimale des facteurs de production. Kant « ait le courage de ton propre entendement, de penser par toi même, débarrassez vous de vos chaînes » Nietzsche « [sortons de] chaînes religieuses » . L’économie prétend être devenue scientifique en abandonnant les religions. Et elle souligne aujourd'hui la nécessité de se libérer des institutions politiques, familiales…
- 2° extrême : L’histoire de la pensée économique peut se résumer par la phrase : comment enlever le poids des différentes institutions ?
Ainsi nos comportements oscillent entre ces deux extrêmes : Feuerbach : les institutions nous surdéterminent. Les institutions, c’est tout, je ne suis qu’une partie des institutions. Pour l’homme politique les institutions sont tout sauf un fétichisme. L’Etat est un tout ou l’Etat n’est pas. Comment rencontrer les institutions ?
- L’analyse structuraliste : Claude Lévi-Strauss (La Pensée Sauvage, Tristes Tropiques). Le but des structuralistes est d’essayer de déterminer quelles sont les institutions secondaires, contingentes et les invariants structurels. Nos sociétés occidentales ont été perturbé profondément depuis l'époque des sociétés dite « primitives ». Quelles sont les institutions structurellement invariantes avant ces perturbations, quelles sont les institutions qui pèsent vraiment et quelles sont celles apportées par la société pseudo-avancée. Les structures invariantes profondes sont les « structures de la parenté », c’est encore plus que la famille.
- Williamson [analyses inspirées de Coase] (et H . Simon) : il veut dépasser une opposition pratique et formelle entre le « tout Etat » (économie planifiée) et le « tout Marché », il cherche à voir quel est le système le plus efficace. L’analyse des coûts de transaction, il faut essayer de comprendre et trouver l’institution la plus efficace, sans porter de jugement moral ou politique, et qui serait d’une certaine manière représentative de toutes les institutions et qui aurait une vertu mesurable.
Comment prendre en considération les institutions ? Celles-ci sont exogènes il faut les inclure dans les règles du jeu pour rendre les théories économiques plus efficaces.
Est ce que les institutions comptent ? En quoi sont elles facteur de blocage, de développement, de crise ou de rapport momentané d’équilibre ? Quels sont les institutions qui produisent du changement, de l’équilibre ? L’économiste Edmund Phels, Prix Nobel d’économie, auteur de la citation : « Un marché du travail déréglementé ne supprimera pas le chômage et ne transformera pas les travailleurs sans qualification et sans grande efficacité en salariés hautement productifs et bien payés. », pour lui l’Europe est faible économiquement et politiquement. Le cœur de son explication c’est que le système économique européen se compose de deux éléments :
- les institutions économiques : ce sont les principes juridiques du droit des sociétés, les organisations de financement banques & bourses
- la culture économique : en Europe il y a une forme de honte à parler de la culture économique, cette culture ne nous prédispose pas au changement , à la responsabilité.
II Nature et nécessité des institutions.
Une définition de l’institution-cadre
Pour Douglas North, une institution ce sont des « contraintes informelles et des règles formelles, leur mode de respect et d’application » ce sont les normes et les lois. Dans les institutions il y a des tabous (inceste c’est un invariant commun à toutes les sociétés développées ou non) et des traditions. Il ne porte de jugement morale sur les traditions : sont- elles efficaces ou au contraire constituent-elles des freins ? Les constitutions écrites, ce sont des cadres qui nous disent comment nous comporter (théorie du signal).
Une institution est une structure qui dit à la société et à l’économie comment fonctionner. Les institutions sont des règles du jeu. Elles doivent avoir pour objet de nous guider vers ce qui est économiquement le plus efficace. Il faut chercher à comprendre les institutions qui vont favoriser le changement. Y a-t-il des institutions coûteuses ou pas ? cf : Adam Smith :, les échanges, la division du travail se réalisent sans coûts de temps, sans frictions (conflits), sans oppositions…
Les institutions conventions
Articulation concrète d’un accord qui satisfait le plus de monde. Institution / Organisation / Convention
Les institutions règles du jeu
Toute société a besoin de règles du jeu des interactions humaines. J.J.Rousseau, Le Contrat Social, on est obligé de vivre ensemble. On sent qu’il faut une puissance tutélaire. On distingue trois types :
- Les institutions servent de grand cadre général et pas seulement juridique.
- Il y a des tabous et des conventions.
- Williamson et North proposent un regard particulieren tant qu’économistes vis à vis des organisations et des institutions, par exemple les syndicats sont des lieux de pouvoir, de conflits, mais aussi les partis politiques car ils ont un impact direct sur le mode de fonctionnement de l’Etat.
A Quoi servent les institutions ?
Pour North les institutions servent à produire du développement, à favoriser les relations d’échanges, à expliquer le court terme, à savoir pourquoi une innovation s’impose et pas une autre (les sentiers de dépendance), qu’est ce qui fait qu’on sélectionne des systèmes plutôt que d’autres? On a redécouvert Darwin et la sélection naturelle, l’idée est que les systèmes, les plus performants sont sélectionnés naturellement et que les plus inadaptés disparaissent.
III Le renouveau de l’économie institutionnaliste ?
- L’idée institutionnaliste est vieille (-40 000ans). L’homme de Neandertal aurait découvert déjà la division du travail.
- La Cité idéale de Platon c’est une institution énorme, l’idée est qu’il est important qu’il y ait une institution qui construise et impose les comportements. A inspiré les démarches socialistes et pré communistes, les institutions imposent des comportements aux individus.
- Pour les Physiocrates, l’institution dominante c’est la royauté or celle-ci selon eux n’a pas compris que l’organisation majeure du royaume c’est la classe des laboureurs (Quesnay).
- La pensée institutionnaliste début XXe siècle.
Veblen 2 choses : « théorie des cols blancs » La société américaine est spécifique dans ses principes, sa culture, ses modes de régulation. Les individus ne sont pas identiques, il y a des comportements différents en fonction des catégories sociales. Ce qui est surdéterminant c’est la classe moyenne dans une perspective holiste (Veblen écrit dans les années 20 et il constate l’importance aux Etats-Unis des cols blancs), il y a une dynamique aux Etats-Unis en faveur de la classe moyenne. La société américaine a des comportements particuliers ce qui fait qu'elle n’aura jamais de PC, et n’aura jamais de syndicats puissant dans cette perspective. L’individu, dans la conception américaine, doit être interpréter dans le cadre d’une dynamique d’une population.
La pensée dominante (Marginaliste) refuse ce type d’analyse sociologique :tous les individus qu’ils soient américains, européens ou chinois, ont les même problèmes, les problèmes d’ethnies sont subsidiaires.
Des vieux institutionnalistes et des nouveaux
Trois sociologues : Veblen, Commons, Mitchell considèrent que les institutions sont données et exogènes. Courant autrichien représenté par Von Hayek. Le système du marché est indispensable et tout autre système politique et dangereux. Le marché est la seule institution efficace. Le système libéral est le seul démocrate.
- Les institutions existent : idée de compression et réduction. Quelles institutions ont un rôle plus particulier que les autres ? Toutes ne se situent pas sur le même plan d’importance. Sélectionner une catégorie d’institutions essentielles ou représentatives.
Daniel COLSON, professeur à la Faculté des Sciences Humaines et Sociales de Saint-Etienne, spécialiste de l'anarchisme : l’action collective. Influence marxiste. Les institutions sont des superstructures (gouvernement fédéral) et s’opposent aux infrastructures (les syndicats). Dans une société, il y a des droits de propriété collective : exemple traditionnel, celui des actionnaires. Comment le pouvoir revient-il d’avantage aux actionnaires ? Corporate Governance : les actionnaires peuvent faire virer les PDG.
Thématique du système politique de James Buchanan : le système politique est important et peut être théorisé exactement comme un marché. Théorie du Public Choice qui relève de l’analyse économique. Un leader politique essaie de répondre à des demandes : théorème A.B.C.
Histoire à la manière de North et de Fogel. Quelle est l’institution la plus efficace ? Fogel : l’esclavage aux E-U a été important tant qu’il a été économiquement rentable. Supprimé quand on a constaté son inefficacité.
les nouveaux institutionnalistes ont la volonté d’aller plus loin que l’acceptation de l’institution exogène. Pas seulement un cadre, mais c’est aussi le pendant d’un certain nombre de concepts.
Exemple des élections : tous les 5 ans d’où pas plus de deux premiers ministres. Dans l’optique endogène, le quinquennat a pour conséquence différents concepts. Considère le septennat trop lourd, pas assez adaptatif. Les institutions font partie intégrante du système économique. Elles ne sont pas seulement du droit. Elles son en outre plus rationnelle qu’il n’y paraît. Elles peuvent être expliquées avec les mêmes modèles et instruments que l’homo aeconomicus.
approches évolutionnistes Nelson et Winter : les institutions peuvent plus être expliquées en termes micro qu’en termes macro. Suppose deux questions : est-ce que les institutions assurent le Progrès ? Est-ce qu’elles assurent un progrès efficace ? Système évolutionnaire : tous les apports de la théorie des jeux. Newman et Morgenstern et Shelling :
- exemple de la dissuasion nucléaire. Ce n’est pas fait pour s’en servir. Equilibre entre ceux qui ont la bombe et ceux qui ne l’ont pas.
- explique la Ségrégation. Situation métissée, les Blancs restent avec les Blancs, par la mécanique sociale.
Théorie de l’agent principal : on peut représenter une société par un agent principal qui ne sera pas forcément le meilleur.
Les variétés institutionnelles
Williamson et Coase distinguent deux composantes du nouvel institutionnalisme :
- il retient une priorité de la micro. Comment s’organise un marché ? Quelles sont les formes d’externalisation et d’internationalisation ? exemple : l’appel au privé ou au public pour nettoyer ? Qu’est-ce qui est le moins coûteux ?
- la micro n’est pas la micro mécanique et abstraite mais fonctionnelle, c'est-à-dire je n’ai jamais de réponse sur ce qui coûte le moins cher. Le système de transaction n’est pas une réponse en terme d’optimum à l’équation mathématique, mais le résultat de la théorie A.B.C. (on n’est pas rationnel), le résultat d’une négociation qui implique qu’on amène à une solution durable. La logique des conventions : une fois qu’on s’est mis d’accord, on respecte les engagements. Les conventions formelles (cadrées, écrites, réglementaires) et les informelles.
1.Dugger :
- nous fonctionnons en terme de pouvoir. L’économie est la science du pouvoir (elle lutte pour le maintien du pouvoir).
- Il ne croit pas à une capacité naturelle des institutions à évoluer intelligemment. Les institutions sont plutôt antiévolution : « tout change pour que rien ne change ».
- il a une vision dichotomique de ces institutions en termes de gagnants/ perdants ; proie/ prédateurs qui expliquerait la manière de diriger des entreprises.
- il raisonne en termes évolutionnistes et non plus en termes d’équilibres optimaux (Comment passe-t-on d’un équilibre à l’autre ?).
- il souligne le rôle du holisme : la société et l’économie sont en phase.
- les évolutions se font quand elles sont tout sauf efficaces ou pertinentes.
La science et l’économie sont des institutions.
On ne parle pas de science pure et abstraite avec des règles déconnectées du monde. Quelles sont les institutions qui commandent la science ? Karl Popper et Imre Lakatos.
2.POPPER (1902-1994) : « Une théorie qui n'est réfutable par aucun événement qui se puisse concevoir est dépourvue de caractère scientifique. » (Conjectures et réfutations, ch.1, section 1). Une proposition scientifique n'est donc pas une proposition vérifiée - ni même vérifiable par l'expérience -, mais une proposition réfutable (ou "falsifiable") dont on ne peut affirmer qu'elle ne sera jamais réfutée. La proposition « Dieu existe » est pour Popper dotée de sens, mais elle n'est pas scientifique, car elle n'est pas réfutable. La proposition « tous les cygnes sont blancs » est une conjecture scientifique. Si j'observe un cygne noir, cette proposition sera réfutée. C'est donc la démarche de conjectures et de réfutations qui permet de faire croître les connaissances scientifiques. Dans cette démarche, la théorie peut donc précéder l'observation. Il affirme donc rejeter cette méthode de l'induction (ignorant à l'époque le théorème de Cox-Jaynes), et lui substituer la réfutabilité (anglais : falsifiability). C'est ce principe qui va être le critère de démarcation. Il peut être ainsi formulé : si on entend par énoncé simple un rapport d'observation, nous pouvons dire qu'une théorie est scientifique si elle se divise en deux sous-classes d'énoncés de base :
-la classe des énoncés qui la contredisent, appelés falsificateurs potentiels (si ces énoncés sont vrais la théorie est fausse);
-la classe des énoncés avec lesquels elle s'accorde (si ces énoncés sont vrais, ils la corroborent).
Le critère de falsificabilité de Popper ne se distingue pas dans son principe d'un test de falsificabilité bayésien, hormis le fait qu'il travaille uniquement en logique discrète (vrai/faux) tandis que les bayésiens font varier les valeurs de vérité sur une plage continue de l'intervalle ]0,1[. Le principe de réfutabilité de Popper a été critiqué notamment par Imre Lakatos (1922-1974).
3.LAKATOS : est à l’origine du concept du « bouclier de protection » : toute société a besoin de principes forts qui assurent sa survie (ceci n’est pas un argument de type scientifique), comme le droit de propriété individuelle, la non nécessité d’un Etat omnipotent.
Les institutions, facteurs positifs d’évolution ?
Pour les anciens institutionnalistes, les institutions sont neutres. Pour les nouveaux, les institutions jouent-elles ?
les institutions jouent-elles positivement ?
les institutions jouent-elles effectivement ?
- les institutions conduisent-elles à plus de progrès ?
- les institutions conduisent-elles à l’optimisation ?
- les institutions favorisent-elles l’innovation ?
- Plus de progrès ?
Thématique nouvelle qui redécouvre Darwin (années 1860) : les espèces se sélectionnent naturellement en faveur des plus forts. Cette doctrine a été récupérée par le régime nazi. Il revient en économie : existe-t-il des institutions plus pertinentes que d’autres ? Dans les années 80-90, le progrès technique est auto vertueux et autoproduit expliquant l’évolution favorable des sociétés. Il y a des gènes qui s’adaptent et d’autres qui ne s’adaptent pas : il faut trouver un modèle équivalent en économie. Pour Veblen et Marshall, l’entreprise c’est le gène qui s’adapte et le modèle biologique serait la concurrence pure et parfaite. Le système adapterait en permanence les entreprises vers le meilleure situation possible. Pas d’intervention de l’Etat, sur le modèle proie/ prédateur (le renard et la poule : le renard doit faire en sorte que demain il y ait encore des poules). Pas de monopole durable, c’est le modèle de la concurrence pure et parfaite.
- Darwin : modèle de sélection des espèces.
Deux grandes thèses dans sa biologie :
-la sélection des espèces : ce n’est pas le meilleur qui est sélectionné, c’est celui qui s’adapte le plus.
-ne pas raisonner en terme de sélection de toutes les espèces, être adapté à une niche : deux caractères écologiques et économiques. L’optimisation se fait par des logiques de niches. Le terroir est une des formes d’adaptation, y survivent certaines productions (rencontre entre une capacité biologique, climatique, écologique et une capacité à saisir des opportunités qui ont des conséquences économiques).
Attention ce modèle n’est pas seulement stochastique. Il y a deux grands types d’innovation :
-fondamentale (innovation de rupture)
-progressive (ou incrémentale).
Les innovations fondamentales viennent d'une erreur, un produit nouveau, à l’origine, pour le cancer par exemple a des effets bénéfiques sur la peau : innovation majeure. Beaucoup d’adaptations peuvent se faire sans sélection mais par approximation, par des remises en cause.
- Alchian : les meilleurs sont les meilleurs sur le temps long (ce sont les meilleurs du point de vue de l’entreprise). L’analyse micro est plus essentielle que l’analyse macro ( ce raisonnement fonctionne sur les personnes et les produits).
La sélection des espèces doit se faire au cas par cas. L’entrepreneur prime sur la firme, son habilité, son talent, son ego, sa « folie » (sa rationalité est différentes, il prend des risques fous).
- Keynes, 2 catégories d’économistes :
- ceux qui sont entrepreneurs (et professeurs)
- ceux qui sont professeurs
La fiscalité, les aides c’est secondaire pour l’entrepreneur. La sélection ne conduit pas forcément à l’optimum mais abouti à la création de trois grands tas. Ceux qui sont hors-jeu, ceux entre deux et ceux dont on pense qu’ils sont sur la bonne voie. Théorème Chréod (terme utilisé depuis 40’) : « on a beaucoup de mal a sortir d’un chemin même si on est conscient que ce chemin n’est pas optimal ». Même si on veut en sortir, des forces, des facteurs, des valeurs nous ramènent sur le chemin le moins bon.